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Un pas vers l’autochtonisation de l’enseignement supérieur à l’UQAC | Nouvelle

16 septembre 2021 Universitaire

Un partenariat entre l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), la Fondation de l’UQAC (FUQAC) et Rio Tinto permettra de favoriser l’accessibilité et la réussite scolaires des étudiant·es autochtones par la création d’une chaire de recherche en autochtonisation qui ira de pair avec l’octroi de nombreuses bourses d’études.

Cette nouvelle témoigne d’un engagement de longue date de l’UQAC auprès des communautés autochtones et de sa détermination à trouver des ressources financières pour concrétiser des projets dédiés à la réussite et à la diplomation des étudiant·es autochtones. Depuis la fondation de l’UQAC en 1969, des liens sont tissés entre l’Université et les communautés; le Centre des Premières Nations Nikanite (CPNN), qui a 30 ans cette année, est un exemple de cette collaboration.

« Trop longtemps, on a vu des structures de recherche où les Premières Nations étaient l’objet de la recherche. Donc, là, ce n’est plus le cas, on est partie prenante. C’est pour ça qu’on parle d’un concept de co-construction. »

Gilbert Dominique, chef du conseil de bande de Mashteuiatsh cité par Bouchard (2021). Une chaire sur l’autochtonisation des savoirs verra le jour à l’UQAC. Radio-Canada, Ici Lac-Saint-Jean.
Image : Canva

Un investissement pour la relève scientifique autochtone

L’investissement s’élève à 1,6 M$ sur cinq ans et provient majoritairement de la multinationale Rio Tinto, bien présente dans la région. Dans un premier temps, il s’agira de concevoir la structure de recherche selon un modèle « de dialogue et de co-construction » avec les communautés autochtones de la région. Dans un deuxième temps, la chaire devrait offrir des formations qui répondent aux besoins et aux aspirations de la population étudiante et de leurs communautés, dès 2022, selon le communiqué de l’UQACtualités.

Les programmes et les thématiques de recherches de la future chaire pourraient être liés aux domaines des soins infirmiers, du travail social et de l’éducation, des champs d’études privilégiés par la population étudiante autochtone (Villeneuve, 2021).

Autochtonisation et sécurisation culturelle

« L’autochtonisation de l’enseignement n’est rien de plus que l’adaptation des connaissances reconnues et les méthodes d’enseignement, selon le contexte des coutumes et traditions, afin de mieux répondre aux besoins du rythme d’apprentissage et de la réalité des étudiants autochtones. »


Mike McKenzie, chef Innu Takuhikan Uashat Mani-Utenam, cité par Denis Villeneuve (2021). L’UQAC jette les bases d’une chaire de recherche sur l’autochtonisation. Le Quotidien numérique.

Une chaire visant l’autochtonisation des savoirs et de la gouvernance en enseignement supérieur constitue une nouvelle importante dans le contexte de la réconciliation nationale. En effet, l’autochtonisation en enseignement supérieur contribue à la rétention des étudiant·es autochtones qui peuvent ainsi évoluer dans un contexte de sécurisation culturelle (voir la Notion clé du dossier CAPRES sur les Premiers Peuples).

Sources : UQACtualités.

Villeneuve, D. (2021). L’UQAC jette les bases d’une chaire de recherche sur l’autochtonisation. Le Quotidien numérique.

Bouchard, C. (2021). Une chaire sur l’autochtonisation des savoirs verra le jour à L’UQAC. Radio-Canada, Ici Lac-Saint-Jean.

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