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Des programmes de courte durée

29 avril 2015 Universitaire

Face à certaines critiques formulées à l’endroit des programmes de formation universitaire de courte durée, les établissements du réseau de l’Université du Québec (UQ) ont souhaité effectuer un état des lieux.

Le rapport Rôles et usages des programmes de courte durée et des programmes constitutifs de grade permet ainsi de répondre aux principaux questionnements et critiques soulevés à l’égard des programmes de formation de courte durée et de mettre en évidence les véritables enjeux sur lesquels une attention doit être portée.

Le rapport constate que :

  • Les programmes de courte durée et des programmes constitutifs de grade (PCC) occupent une place restreinte et stable dans l’offre de formation universitaire.
  • Les PCC sont offerts dans toutes les universités québécoises.
  • Les PCC offrent une réponse adaptée aux besoins des étudiants désirant compléter une formation universitaire antérieure ou enrichir leurs compétences professionnelles.
  • Les PCC favorisent l’accessibilité aux études universitaires sur l’ensemble du territoire québécois et ils ouvrent la voie vers les programmes de grade.
  • Les PCC sont intégrés dans les structures et les processus universitaires régissant la qualité de la formation.

Le rapport conclut que la présence de ces formations courtes est bénéfique à plusieurs égards :

  • En permettant à de nombreux étudiants se sont engagés dans un projet de formation universitaire en cheminant par étapes.
  • En ouvrant la voie à la poursuite des étudiants, en effet, entre 2007 et 2011, ce sont plus de 3 600 étudiants qui ont poursuivi leurs études au baccalauréat après avoir obtenu un diplôme dans un PCC
  • La formule représente une réponse des universités aux nouvelles réalités de la société québécoise, notamment celle d’une population étudiante ayant un rapport non traditionnel aux études universitaires.
  • La nature souple des PCC, et plus particulièrement des programmes courts, en fait des instruments efficaces pour permettre aux universités de servir leurs collectivités.

Le rapport s’intéressait au PCC de 1er cycle, mais aussi de 2e cycle. À propos de ces dernières, le rapport indique :

Visant généralement un enrichissement des connaissances et des compétences professionnelles de niveau supérieur, les PCC de 2e cycle représentent une façon de mieux prendre en compte les besoins de formation tout au long de la vie, incarnés à la fois par des individus qui désirent perfectionner leurs compétences professionnelles, rehausser leur niveau de compétences, se donner de meilleures chances de requalification professionnelle ou de mobilité sociale, ou ayant simplement le désir de vivre une expérience intellectuelle pour combler des besoins de développement personnel ou culturel.

Quant aux recommandations effectuées, concernant entre autres le référentiel commun relatif aux types de programme, les pratiques d’assurance qualité et le cheminement des étudiants au sein de ces formations, elles sont semblables à celles proposées par le Conseil supérieur de l’éducation dans les rapports :

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