L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vient de publier une synthèse de connaissances démontrant qu’il est possible et souhaitable de considérer la santé mentale et les troubles mentaux comme deux concepts distincts.
Le document, rédigé par Marie-Claude Roberge et Florence Déplanche, s’intitule Synthèse des connaissances sur les champs d’action pertinents en promotion de la santé mentale chez les jeunes adultes. Il découle d’un mandat confié par la Direction générale de santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux et sera d’intérêt pour les personnes œuvrant à la promotion de la santé mentale chez les jeunes adultes.
Basée sur des écrits provenant de la littérature scientifique et de la littérature grise, la synthèse porte à la fois sur les balises qui soutiennent l’action et sur les champs d’action pertinents dans ce secteur. On y apprend en premier lieu que les actions visant la réduction des problèmes et des déficits ne seraient pas les plus bénéfiques. Il serait en effet préférable de développer des actions orientées vers le renforcement des capacités des milieux de vie et des individus. Celles-ci auraient des retombées bénéfiques variées et une portée plus vaste que les premières.
La promotion de la santé serait ainsi plus efficace si elle reposait sur un ensemble coordonné d’actions visant l’ensemble des jeunes (qu’ils aient un problème de santé mentale ou non) et par lesquelles les besoins variés et les divers contextes de vie de ces derniers étaient considérés. Le passage à la vie adulte est marqué par les nombreuses transitions ainsi que par les nouveaux rôles et responsabilités qu’intègrent les jeunes. Cela représente des défis importants.
Les quatre balises identifiées par les auteurs sont les suivantes :
En terminant, les auteurs ont dégagé certains constats et recommandations à la suite de la recension effectuée :
Pour accéder directement au document de l’INSPQ
Mots-clés: Santé mentale