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L’apprentissage expérientiel : lier la salle de classe et le monde du travail

28 novembre 2017 Collégial et universitaire
event Date: 17 novembre 2017

Le 17 novembre dernier, à l’occasion d’un forum du Conseil des universités de l’Ontario (Concil of Ontario Universities), des leaders issus d’établissements universitaires ainsi que des experts se sont réunis pour discuter des meilleures pratiques en matière d’apprentissage expérientiel.

Cette rencontre dont fait état le Blogue du Conseil des universités de l’Ontario a été tenue afin de réfléchir à la nouvelle réalité économique qui touche les étudiants. En effet, on constate au cours des dernières années que ceux-ci doivent réunir un savant dosage d’expérience, de compétences et de connaissances pour pouvoir faire face aux bouleversements qui marquent le monde du travail et pour avoir du succès dans leur carrière. Ce n’est donc pas un hasard si l’apprentissage expérientiel s’est retrouvé au sommet des préoccupations des étudiants, des parents, des employeurs et des législateurs lors de consultations tenues récemment. Pour les acteurs réunis à cette occasion, l’apprentissage expérientiel permet aux étudiants de donner une nouvelle réalité aux connaissances acquises par les étudiants à l’université.

Quelle forme prend l’apprentissage expérientiel?

Les universités ontariennes, pour leur part, s’engagent à ce que les étudiants puissent compter sur au moins une occasion de connaître l’apprentissage expérientiel. Certaines universités offrent ce type d’activité depuis quelques décennies déjà. On retrouve en effet, à travers la province, des programmes coopératifs, des incubateurs, des projets de développement communautaire, des hackathons, des programmes emplois-études, etc.

Le forum a été l’occasion d’exposer les approches innovatrices présentes au sein de certaines universités. Des cours et des programmes ont ainsi été l’objet de discussions. Il y avait notamment le cas d’un programme qui réunit des étudiants issus des sciences humaines, des programmes de génie et d’autres disciplines dans le but d’aider des partenaires communautaires à résoudre certains problèmes sociaux d’importance.

Les échanges ont permis de constater que l’offre en matière d’apprentissage expérientiel n’est pas saturée. Il y a encore de l’espace pour la croissance.

Les sujets discutés

Parmi les sujets discutés au cours du forum, on note :

  • L’apprentissage expérientiel dans divers contextes (STEM, sciences humaines et sociales, études graduées),
  • les enjeux liés à l’accès,
  • la transposition des compétences (skills translation),
  • la transition université-monde du travail,
  • l’expansion au-delà des frontières des programmes,
  • l’importance d’avoir divers types de programmes,
  • le partage des expériences entre les enseignants.

Un appui aux étudiants et aux communautés

Pour certaines personnes qui étaient présentes, l’apprentissage expérientiel permet aux universités non seulement de soutenir leurs étudiants, mais également les communautés environnantes. Les étudiants peuvent réfléchir à leurs compétences, en plus de mieux comprendre et de développer leur confiance en eux. Pour les employeurs et les communautés, ce genre de programme permet d’entrer en contact avec de nouveaux talents qui pourront s’avérer utiles pour faire face à des enjeux complexes, pour innover et pour croître.

Plusieurs témoignages dont certains en conclusion de l’événement ont été entendus relativement au stress ressenti par les étudiants lorsqu’il est question de la transition de l’université au monde du travail. Selon ces personnes, les universités doivent prendre acte de cette réalité. L’apprentissage expérientiel, pour les participants, constitue sans nul doute une piste de solution ayant beaucoup de potentiel.

 

Pour accéder directement au blogue du Conseil des Universités de l’Ontario

 

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