Lors de sa plus récente conférence annuelle, le COQES a réalisé pour la première fois un atelier où les participants étaient invités à nommer les enjeux qui, selon eux, devraient être pris en compte par l’organisation afin de progresser vers l’atteinte de son objectif d’accès d’ici 2025. Heureux du résultat, les organisateurs ont entrepris d’écrire un billet sur cette activité.
Rédigé par Jackie Pichette, chercheuse principale au COQES et membre de l’équipe de la conférence, le billet revient sur les grandes lignes de la discussion qui a pris place lors de l’activité.
Au fil des échanges, les personnes présentes ont été invitées à non seulement énoncer les enjeux les plus importants, mais à voter afin de pouvoir, collectivement, indiquer lesquels devaient primer.
Il est ressorti très clairement pour les participants que tous les niveaux du système d’éducation ontarien gagneraient à compter sur plus de données démographiques. En ce sens, indique l’auteur, ils corroborent les propos du COQES comme en témoignent des écrits passés.
Pour faire suite à cette remarque, le COQES s’engage à préconiser la récolte et l’analyse de données. À cet effet, il a été annoncé que des réseaux de recherche communautaires seraient mis en place. Ceux-ci réuniront des établissements de niveau élémentaire, secondaire et postsecondaire ainsi que des organisations communautaires sur une base régionale.
L’intégration dans le système de la notion d’empathie a également été discutée et trouvée des échos favorables auprès des participants à l’atelier.
Par ailleurs, la question des obstacles systémiques a également retenu l’attention. Il est nécessaire, ont dit les participants, de mieux les comprendre et les traiter. L’interdiction systématique d’avoir accès à certains programmes auxquels se butent les étudiants en raison de choix de cours faits au secondaire a notamment été l’objet de discussion. Comment ériger des ponts entre les programmes et les établissements de façon plus efficace afin que le fardeau financier des études soit allégé et que les diplômes soient plus faciles à obtenir?
Des questions comme l’impact de la présence ou l’absence de leadership institutionnel et du corps professoral sur l’accès et la réussite des étudiants ont également surgi dans les échanges.
Maintenant que les participants à l’atelier ont été entendus, souligne Mme Pichette, le COQES invite les personnes impliquées à présenter de nouveaux projets. De leur côté, les responsables de l’organisation ontarienne s’engagent à faire tous les efforts nécessaires pour obtenir des données en plus grand nombre et de meilleure qualité. Ils agiront également concernant les autres thèmes discutés.
L’auteur du billet termine en rappelant ce qu’ont mentionné de nombreux experts présentant lors de la conférence : chaque individu, qu’il soit enseignant, professeur, conseiller en orientation ou pair, peut agir comme une force de changement positive dans son milieu ou auprès des gens qui l’entourent. De simples gestes peuvent changer la vie d’un étudiant ou d’une étudiante.
Pour accéder directement au billet, sur le blogue du COQES
Mots-clés: étudiant non traditionnel