Un récent article paru dans l’édition canadienne du média universitaire The Conversation montre l’importance de développer la résilience des étudiants à long terme, mais aussi leur capacité à vivre les revers quotidiens.
Le billet, rédigé par Astrid Kendrick de l’University of Calgary, distingue d’emblée la résilience et la flottabilité (buoyancy) scolaires. La première désigne la capacité d’une personne à relever les défis scolaires à long terme. La deuxième définit plutôt la capacité des étudiants à se relever des revers quotidiens qui jalonnent un parcours scolaire typique, comme une mauvaise note à un test, une rétroaction négative de la part d’un enseignant ou un rejet dans une équipe sportive.
Selon Kendrick, les étudiants qui sont capables de se relever des défis quotidiens en milieu scolaire seront mieux équipés pour relever ceux rencontrés dans leur futur milieu de travail. En effet, peu importe leur profession, les adultes font face à d’incertitude et à des situations stressantes chaque jour.
Les adultes équilibrés sont confiants dans leur capacité d’exécuter leurs tâches quotidiennes et planifient à l’avance pour respecter les échéanciers. Ils ont pratiqué ces compétences pendant leurs années scolaires.
Que peuvent faire les professionnels et les intervenants pour aider les étudiants à faire face aux difficultés quotidiennes et à composer avec le stress ?
L’auteure soutient que la flottabilité scolaire peut être renforcée en misant sur les « cinq C »: sang-froid (composure), confiance (confidence), engagement (commitment), contrôle et coordination.
Le stress quotidien existe bel et bien pour les étudiants, mais des pratiques existent pour les aider à composer avec celui-ci. Selon Kendrick, en développant la flottabilité scolaire (buoyancy), ils peuvent apprendre à naviguer sur les vagues turbulentes au lieu d’être écrasés par elles.
Mots-clés: Anxiété – Santé mentale – Stress