Cette activité, organisée par le CAPRES et les Centres collégiaux de soutien à l’intégration (CCSI de l’Est), visait à présenter et à échanger sur des pratiques inspirantes en formation et en intervention à distance qui font une différence dans la réussite des étudiant·e·s au postsecondaire.
L’activité a eu lieu le 26 novembre 2020.
Avant le début de la crise sanitaire en mars 2020 au Québec, la formation à distance (FAD) faisait déjà partie des modalités d’enseignement offerts au postsecondaire. À l’époque, on remarquait que pour les étudiant·e·s en situation de handicap (ESH), cette modalité d’enseignement pouvait présenter un défi sur plusieurs plans. Le défi pouvait aussi s’avérer important pour les professionnel·le·s responsables de la mise en place et de la prestation des services auprès des ESH.
À la suite de l’expérience acquise en FAD au cours des derniers mois, un constat général se dégage : les étudiant·e·s qui éprouvent maintenant des difficultés en FAD débordent largement des ESH.
Afin d’assurer la réussite de tous étudiant·e·s au postsecondaire, les acteurs travaillant – de près ou de loin – en formation et en intervention à distance doivent surmonter des enjeux dans leur pratique respective en mettant en place et en développant des pratiques, dont certaines s’avèrent particulièrement inspirantes.
L’activité, organisée par le CAPRES et les Centres collégiaux de soutien à l’intégration (CCSI de l’Est), visait à présenter et à échanger sur des pratiques inspirantes en FAD qui font une différence dans la réussite des étudiant·e·s au postsecondaire. Quatre axes de pratiques inspirantes étaient proposés :
Cette activité s’adressait à tous les acteurs qui travaillent en formation et intervention à distance au collégial et à l’université : enseignant·e·s, professionnel·le·s (SAE, CSA, etc.), gestionnaires et étudiant·e·s.
Afin de préparer adéquatement la participation à cette activité, les participant·e·s étaient invités :
Détenant une formation en adaptation scolaire, Nadia Rénélique est conseillère en services adaptés au Collège Rosemont pour le Cégep à distance. Elle a travaillé au secteur jeune durant plus de vingt ans auprès de diverses clientèles de l’adaptation scolaire où elle a développé une expertise pour l’évaluation et la rééducation des troubles spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Elle a récemment collaboré avec l’Institut des troubles d’apprentissage et l’Université de Sherbrooke comme consultante. Elle s’intéresse à l’accompagnement des intervenants pour soutenir la réussite des étudiants en situation de handicap et développe, en collaboration avec le CCSI, des ateliers pour répondre au besoin de formation continue du personnel du Cégep à distance.
Après avoir travaillé pendant plus de treize ans comme enseignante- orthopédagogue auprès de jeunes du secondaire, Marie-Christine Dion a fait le saut au niveau postsecondaire en occupant en alternance les fonctions de conseillère responsable des services adaptés et de conseillère pédagogique au Cégep de Jonquière pendant huit ans. Depuis le début de 2018, elle occupe un poste de conseillère en pédagogie inclusive en soutien aux enseignants à l’UQAC tout en continuant d’être responsable de charges de cours au module d’adaptation scolaire et sociale, ainsi que du volet accompagnement pédagogique de la formation à distance.
Elle possède un baccalauréat en adaptation scolaire et sociale, un certificat en interventions éducatives et une maîtrise en éducation (Représentations sociales des enseignantes et des enseignants des secteurs collégial et universitaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean quant au soutien et à l’encadrement de la «clientèle émergente).
Véritable pédago-passionnée, Marilyn Baillargeon gravite en orbite dans divers recoins de la galaxie éducative depuis une quinzaine d’années. Directrice de la formation continue à l’Institut des troubles d’apprentissage, elle a aussi le plaisir d’œuvrer comme formatrice et praticienne-chercheure. Au fil de ses expériences, elle s’est impliquée activement dans le développement de plus de 4000 heures de formation à distance. Et le compteur tourne toujours! Elle maîtrise donc les rouages du design pédagogique et curriculaire, les exigences de la formation à distance ainsi que l’exploitation du numérique au service de l’apprentissage.
Formée en intervention et en éducation, Michèle Martin a d’abord œuvré en direction, développement et services communautaires avec des jeunes marginalisés à Montréal. Puis en 2000, elle a déménagé au Saguenay pour travailler avec le CSLS et la Commission scolaire dans un projet « École/milieu de vie » pour développer des stratégies supportant la persévérance scolaire en milieu défavorisé. Cette expérience l’a mené au Cégep de Chicoutimi pour d’abord accentuer le support adapté aux étudiants autochtones et internationaux. Ensuite, elle est devenue responsable du Service Adapté pour la Réussite des Apprentissages, le SARA. Toujours énergisée par l’action supportant la persévérance scolaire des étudiants, elle travaille à mettre en place une pratique plus inclusive qui permettrait à tous d’avoir accès à des ressources stimulant la ténacité et le plaisir d’apprendre. Fidèle à sa culture innu, sa motivation profonde est : « Là où tes mocassins te portent, tu es à ta place ».