Les candidats au doctorat de l’Université de Toronto Blake Lee-Whiting et Thomas Bergeron s’intéressent aux attentes des étudiants et étudiantes universitaires en matière de vie étudiante dans un article paru dans La Conversation.
Leur article rappelle que les effets de la pandémie sur la population étudiante sont nombreux : dégradation de la santé mentale; difficultés d’apprentissage liées au passage aux cours en ligne ou encore limitations des activités proposées sur le campus. Lee Whiting et Bergeron font valoir que les universités devraient porter une attention particulière aux activités sur le campus, ces dernières étant susceptibles de contribuer à la santé mentale étudiante et de favoriser la réussite scolaire.
À partir des données recueillies dans le cadre d’une étude du Policy, Elections, & Representation Lab de la Munk School of Global Affairs and Public Policy (Université de Toronto), les auteurs fournissent quelques pistes pour mieux comprendre ce qui a manqué aux étudiants et étudiantes durant la pandémie et ainsi bonifier leur expérience durant la prochaine année.
Les données récoltées grâce au sondage mené auprès de 4 812 étudiant·es de 78 pays et de 1000 établissements d’enseignement supérieur confirment que les occasions d’être ensemble, en personne, ont manqué aux étudiants et aux étudiantes.
La possibilité de suivre des cours en présence a été identifiée comme l’activité qui a le plus manqué aux répondant·es, suivie des activités sociales liées à la vie sur le campus (rencontre entre ami·es, sessions d’étude à la bibliothèque, participation aux organisations étudiantes).
Lee Whiting et Bergeron concluent leur article avec trois suggestions visant à offrir des expériences de socialisation enrichissantes aux étudiants et étudiantes :
Lee-Whiting, B. et Bergeron, T. (2022, 2 août). Students returning to campus want the ‘university experience’ missed during COVID-19. The Conversation.